Cécile
Correspondances silencieuses, photographie amateure, mémoire végétale
Elle s’appelait Cécile Nivet, née Flèche. Elle a vécu dans la maison où j’habite maintenant, à Saint-André-le-Désert. Elle était très pieuse, elle aimait les plantes, la couture, et la photographie. Enfin je crois.
Ce projet part à la rencontre d’une figure oubliée, au croisement de la mémoire locale, de la photographie amateure et de la sensibilité écologique. À partir de quelques traces : des archives communales, un herbier trouvé dans le grenier, des photographies confiées par les habitant·es, des témoignages…
Ce n’est pas une enquête biographique, mais une attention poétique.
Un dialogue différé entre deux femmes, à un siècle de distance, liées par un lieu, une lumière, un même besoin de gestes calmes pour habiter le monde.
Intentions
- Faire émerger une mémoire intime à partir des ruines du quotidien
- Interroger les pratiques photographiques féminines invisibilisées
- Écouter les traces sensibles dans un lieu habité par d'autres avant soi
- Travail d’archives : mairie, cadastre, lettres, photographies retrouvées, entretiens
- Photographie expérimentale inspirée de Cécile
- Écriture fragmentaire et poétique
- Performances collectives au cimetière local
- Cartographie sensible du lieu et de ses plantes
- Faire de la mémoire un espace vivant, pas un monument
- Faire apparaître ce qui lie les gestes domestiques, l’attention au vivant et la création
- Honorer les invisibles, les discrètes, celles qui n’ont pas laissé de traces officielles
Premiers repérages en cours
Archives en exploration
Écriture en cours
Restitutions envisagées
- Petite édition poétique artisanale : Cécile, fragments
- Balade sensible et lecture au cimetière du village
- Ateliers intergénérationnels autour de la photographie amateure et du récit des lieux