QUI ?

Laëtitia Déchambenoit est artiste visuelle, autrice de récits écopoétiques. Elle vit et travaille en Saône-et-Loire, entre forêts, ruines et archives.

Son travail explore les liens entre photographie expérimentale, écologie, mémoire et transmission. Elle développe une pratique artisanale et post-extractiviste de l’image, s’appuyant sur des procédés alternatifs sans chimie toxique, sur le sténopé, la fabrication de révélateurs à base de plantes, et l’arpentage sensible des territoires.

Son parcours est marqué par une attention aux mondes fragiles, aux gestes minuscules, à ce qui disparaît mais persiste sous d’autres formes. Après des études en arts plastiques et la naissance de son fils, son plus grand chef d'œuvre, elle prend un engagement fort dans l’éducation populaire en cofondant le média d’action ODiL à Montceau-les-Mines. Elle imagine aujourd’hui la création d’un collectif Des Ruines, pour porter des projets artistiques, documentaires et collectifs ancrés dans les territoires.

Laëtitia tente désormais d’inventer une œuvre mêlant photographie, écriture, botanique, création sonore, cartographie sensible et fabrication manuelle. Elle souhaite créer des objets hybrides (carnets, performances, ateliers, éditions), souvent en dialogue avec d’autres disciplines, d’autres vivants, d’autres voix.

Son approche est résolument située, lente, incarnée. Elle photographie sans prélever, écrit sans clore, cherche à recueillir plutôt qu’à capturer. Elle porte une attention particulière aux zones rurales, aux paysages abîmés ou oubliés, aux transmissions silencieuses.

Elle collabore avec des collectifs et structures engagées dans les transitions écologiques, artistiques et sociales (La Volière, ODiL, Bibracte...).
Elle propose d'intervenir régulièrement dans des projets d’animation, de recherche-action, de résidence ou de médiation auprès de divers publics.

En 2025, elle initie le projet Veilleuses, une expédition photographique dans les montagnes du Queyras, première pierre d’un laboratoire mobile de création écologique.
Elle continue parallèlement ses recherches autour de figures oubliées, de paysages transformés, de gestes de soin, de rituels de veille et de récits à habiter.